L’histoire du Maquis commence à Paris en juin 1945… Alors étudiante, Catherine Salini retrouve régulièrement des amis dans un bar du 5e arrondissement, « Le Maquis ». C’est là qu’elle fait part de son désir d’avenir : « ouvrir un bar dans la salle de classe de ma mère !
».
A peine de retour en Corse, elle aménage l’établissement dans la petite maison de Porticcio où sa mère enseigne. Plus tard, elle construit une petite bâtisse qui propose 4 chambres. C’est en 1968 que « Le Maquis » va révéler sa véritable identité et se distinguer dans l’univers de l’hôtellerie internationale.
Conçu par Georges Grateau, l’architecte qui a imaginé à Saint Tropez, la célèbre Madrague de Brigitte Bardot, Le Maquis se veut intimiste, un cocon chaleureux, composé de voûtes, toits, terrasses ombragées et autres alcôves où l’on se sent protégé du tumulte des villes.
Plus connue sous le nom de Ketty, Catherine Salini crée une ambiance unique et donne une âme à son hôtel, voulu résolument pas comme les autres.
Encore aujourd’hui, la décoration faite de meubles chinés, de portraits de famille, de tableaux signés d’amis, de bibelots récoltés à travers le monde, est la signature de cette âme unique qui se dégage du moindre espace, transformant ainsi le petit palace en une chaleureuse maison de vacances, dont les habitués hésitent à partager le secret.
Le Maquis s’embellit sans cesse, s’agrandit, se modernise afin de répondre et anticiper les attentes de ses visiteurs, considérés comme les amis d’une grande famille.
Une fois passé la porte d’entrée, le visiteur découvre un intérieur de petits salons aux couleurs chaudes et où toute une collection de détails retient l’attention.
Pour permettre un dépaysement total et la chaleureuse impression d’arriver dans une maison familière, la réception a été discrètement nichée entre deux salons. L’hospitalité de l’accueil est en parfaite harmonie avec les lieux, les hôtes s’attachent à recevoir leurs clients comme des membres de leur famille. Le luxe est là, dans ce souci constant d’attention et de bien-être profondément authentique et sincère, et cela pour chacun des visiteurs.
L’esprit de famille se ressent naturellement, et c’est aussi car Ketty a choisi de s’entourer de ses plus proches. Ses enfants, Chantal et Gérard d’abord, puis viendront plus tard ses petits-enfants. Mais il y a aussi les fidèles employés, certains présents depuis plusieurs décennies, sont considérés comme des membres de la famille à part entière.
Ketty Salini aimait dire « Chaque invité doit se sentir ici comme chez moi». Ses successeurs perpétuent parfaitement cette signature où complicité et générosité s’accordent dans une harmonie exceptionnelle.
Au Maquis, le mot vacances prend tout son sens tellement chaque détail et chaque attention y sont pensés pour effacer le moindre souci.